accueilactualitéprofilliens utilesmentions légalescontact Alain Doucé
Écrire c'est autoriser deux mots en désamour à s'enlacer. Un œil sur le sens, le but en perspective, le jeu consiste à intégrer les contraintes d'une demande (écrire pour la radio ou la presse, du billet d'humeur à l'enquête, de la poésie au roman), pour mieux jongler avec les rythmes, les couleurs. Écrire, c'est faire passer. De la poésie aux articles pour la presse spécialisée (Alpinisme & Randonnée, Spéléo Magazine, Balades en France, topos guides...), en passant par l'écriture radiophonique, les mots m'accompagnent depuis bientôt vingt ans. Du portrait à l'enquête mon expérience journalistique me permet d'apporter aux différents lecteurs, réponses, éléments de questionnement et rêves.
« Le Vercors est une citadelle, un bastion, un paquebot en mer. Les hautes murailles calcaires qui cernent ses contours, sillonnent ses gorges et ses vallons, jouent avec les lumières, dissimulent des cheminements improbables que l'on parcourt entre ciel et terre le vertige à portée de main. Comme pour compenser ses raideurs, le Vercors sait se faire doux, s'allonger en longues prairies vallonnées, en plateaux suspendus zébrés de lapiaz. Calcaire, venu des mers, le massif est autant aérien que souterrain. »
Avec autant de précision que de poésie, Alain Doucé décline cet espace singulier en 52 destinations, du bec de l'Orient au cirque d'Archiane, du Cornafion aux gorges d'Omblèze, du Signal de Nave à la Tête Chevallière en passant par une traversée en deux jours de la Réserve naturelle, avec des dénivelés oscillant entre 70 mètres pour la grotte de Choranche et 1 530 mètres pour le Glandasse...
« Il ne manquerait plus au décor qu'une licorne sortie d'un conte... »
« Tout est en tout. Dans la marche autant que dans les paysages traversés, dans l’effort comme dans la contemplation, on trouve matière à l’introspection, à s’interroger sur le sens de la vie, à la philosophie, à l’humour, à l’humeur et au rien foutre. Tout est en tout et, pas à pas, l’être se crée, se modèle, se transforme. En bipède contemporain, je traverse la vie, dressé sur mes postérieures, essayant de deviner au loin de quoi demain sera fait. De passage, je me faufile, je cherche ma place, je donne la vie, porte le deuil, j’exulte, je m’applique à composer avec mes contradictions, à marcher droit sur les chemins de traverse. Suivant les envies, je randonne, je flâne, je traille, je botanise, je fais du trekking, je reste derrière la vitre à regarder dehors… Pourquoi marcher ? Pourquoi, à l’heure du moteur à explosion, des voyages dans l’espace, des vols low cost, vouloir rester cloué au sol à 3 km/h ? Se peut-il que l’escargot, baveux, rampant, soit en avance sur l’homme pressé ? La montagne, les espaces « sauvages », sont-ils des intervalles de liberté ? Dans un monde du tout, tout de suite, sans risque, mais avec du frisson, pourquoi se frotter à son juste opposé ? L’univers des sommets oblige le montagnard à l’adaptation. Le rigide se brise. L’univers des sommets oblige le montagnard à la responsabilisation. L’inconscient s’abîme. Savez-vous qu’il neige en hiver, que Newton précipite les corps au bas des falaises, que vivre est mortel ? Mais que font le maire, le préfet, le président, les dieux, ma mère ?
Enfant gâté, je jouis de chaque instant, sensible au privilège qui m’est donné d’arpenter le monde à petits pas. Pourvu que je ne casse pas mon jouet dans une seconde d’inconscience… »
« Le massif du Mont-Blanc est une invitation au voyage. Voyage vertical, bien sûr, avec ses hauts sommets, mais également voyage transfrontalier avec cette possibilité qu’il offre de pouvoir le découvrir par tous ses versants en en faisant le tour.
Au-delà du traditionnel Tour du Mont-Blanc, il existe une multitude de variantes. Celle qui est proposée dans ce guide se déroule en 11 étapes et totalise plus de 14 000 m de dénivelée positive. Ce qui en fait un itinéraire réservé à des marcheurs bien entraînés et connaissant les contraintes de la haute montagne. Libre à chacun de l’adapter en fonction de ses envies, de son temps, mais également de sa forme et de la météo. Chaque étape peut également être prise individuellement comme une possibilité d’échappatoire.
Se donner le temps d’un trek autour du toit de l’Europe occidentale, c’est découvrir mille facettes de la montagne, mais aussi mille facettes de soi-même. Le Trek du Mont-Blanc d’Alain Doucé rafraîchit la classique pérégrination autour du toit de l’Europe. Un ton frais, enthousiaste, sérieux et précis pour un parcours certes sportif, mais aussi largement ouvert à la contemplation. Au départ de Saint-Gervais, les étapes proposées ont pour nom : Porcherey, la Balme, refuge Robert-Blanc, col Chécrouit, refuge Bonatti, la Léchère, cabane d’Orny, relais d’Arpette, le Tour, Bel Lachat… Ce trek ne réinvente pas le plus prestigieux massif européen : il le rend modestement, mais sportivement, accessible. Onze jours hors du temps, dans le vif de la haute montagne ! »
« Chacun sa montagne. Vécue ou fantasmée. Parce qu'on la pratique, on croit la connaître. Parce qu'on en rêve, on en construit des représentations. Mais qu'en est-il vraiment de ce milieu spécifique : la montagne en hiver ?
Comment se situer dans le grand blanc ? Au fait : qu'est-ce que la neige ? Comment se déclenche une avalanche ? Quel est l'éventail des loisirs hivernaux ? La randonnée à raquette ou à ski : comment se préparer, se vêtir, s'orienter, se nourrir ? Comment évaluer les risques, construire un abri ? Que devient la faune pendant les froids extrêmes ? Et la flore ?
Chaque montagne, fruit de son élévation et de son érosion, se détermine en fonction de la nature de ses roches, des passages des glaciers, de l'usure des torrents, du gel, de la force de gravité. Nul paysage n'est identique dans ce qui semble relever du même. Alain Doucé nous apprend les rudiments d'une géographie et d'une physique particulières, il expose les rudiments d'un vaste décor… vivant. Il pousse la porte d'une saison féerique… d'où le danger n'est jamais absent. La montagne se construit en premier lieu dans notre imaginaire. On la rêve dans une verticalité débonnaire ou bien implacable et vertigineuse. On l'imagine accueillante, peuplée de chalets, de domaines skiables, ou comme un espace inhospitalier, froid et sans vie. Longtemps, au-delà des alpages, les sommets furent considérés comme des zones maléfiques, abris des démons, des esprits. Avec l'avènement de l'alpinisme, des loisirs, les cimes se sont peu à peu muées en terrains d'explorations, de jeux. L'auteur en propose ici le mode d'emploi. »
« Proposer un guide sur la Chartreuse et Belledonne, c'est permettre de découvrir deux identités d'un même couple, un couple qui se désire par-dessus la vallée du Grésivaudan, chaperon complice de ce vis-à-vis. Entre Grenoble et Chambéry, cette vallée glaciaire réunit plus qu'elle ne sépare.
Elle donne la distance parfaite pour désirer celui, celle d'en face. Les habitants de ces massifs mélangent allégrement chauvinisme et envie : du balcon ouest de Belledonne, on se laisse chaque matin émouvoir par la chaleur qui émane des hautes falaises calcaires de Chartreuse, baignées par les premiers rayons du soleil. Du balcon est de Chartreuse, c'est le soir, déjà à l'ombre, que l'on regarde scintiller les sommets enneigés de Belledonne. Voici deux massifs complètement différents et tellement complémentaires. L'un calcaire, venu des mers, l'autre cristallin, venu des entrailles de la terre. D'un côté des roches claires, de l'autre, sombres. L'un laissant courir ses eaux en pleine lumière, exposant ses lacs et ses torrents aux regards ; l'autre, secret, absorbant chaque goutte de pluie dans son ventre, rendant chaque source inestimable. L'histoire des hommes s'y inscrit parfaitement. En Belledonne, elle est industrieuse, avec ses mines passées, ses usines implantées à ses pieds, son énergie hydroélectrique. La Chartreuse, elle, est tournée vers les soins des corps et des âmes, avec ses monastères célèbres et ses hôpitaux -malheureusement délocalisés.
Découvrez 30 points de départ, 51 destinations (22 en Chartreuse, 29 en Belledonne), dont une grande traversée du massif de la Chartreuse »
« Les Sentiers d'Emilie, ce sont vingt-cinq itinéraires de promenades pédestres accessibles à tous, sans véritable souci d'orientation, au petit bonheur la forme...
Sous le regard de Meije, du Taillefer ou du Grand pic de Belledonne, en famille, entre amis ou en rêveur solitaire, vous irez dans le sillage d'Emilie vers la cascade de Lanchâtra ou celle du Pissou, vers la forêt des Bancs ou la montagne du Mulet, à moins que vous ne souhaitiez aller à la rencontre des chamois du Plat des Etançons, à la découverte des fourmilières du côté des chalets de la Barrière ou encore partir toucher du doigt les ardoises du Vénosc. »
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